Le PLR de la ville de Fribourg demande au canton de ne pas faire de logements sur l’ancien site militaire. Le parti suggère plutôt de réserver ce vaste terrain pour une future implantation d’entreprise, à l’image de Rolex à Bulle.
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17 septembre 2024 à 10:49, mis à jour à 11:46
Le PLR Ville de Fribourg demande au Conseil d’Etat de «revoir sa copie» quant à la parcelle de la Poya. «L’armée ayant quitté les lieux, ce n’est pas le rôle de l’Etat de réaliser un quartier d’habitation en Ville de Fribourg», estime la formation libérale-radicale, qui souhaite que «cette parcelle devienne une zone d’activités économiques».
La parcelle de 46 000 m2 de terrain devrait se conformer au Plan d’aménagement local de la ville, et ce même si elle est en mains du canton, estime le parti dans un appel aux autorités cantonales diffusé ce mardi et signé par la députée Antoinette de Weck et le conseiller général David Krienbühl. Et de souhaiter que l’Etat entreprenne rapidement «des démarches avec la commune de Fribourg pour que cette parcelle devienne une zone économique attrayante.»
L’idée serait «d’y accueillir une entreprise innovante à forte valeur ajoutée, comme la société Rolex (à Bulle, ndlr), qui a besoin d’une grande surface d’implantation.» En mars dernier, l’Etat de Fribourg a organisé un atelier participatif pour demander à la population de «dessiner le futur» de la Poya. Les participants ont notamment évoqué des projets de logements, de divertissement, des lieux dédiés à la culture ou des espaces verts.
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