Les films d’animation continuent à bien marcher cet été. En juillet, Moi, moche et méchant 4 est le deuxième film le plus populaire dans le canton juste derrière Vice-Versa 2 qui progresse d’un rang.
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12 août 2024 à 17:00
Ils sont enfants, adultes, Minions et plus ou moins méchants, mais ils sont aussi aimés des Fribourgeois. Avec ses emblématiques personnages, le quatrième épisode de Moi, moche et méchant a attiré du monde, en juillet, dans les salles du canton. En orchestrant le retour de Gru, Margo, Edith et les Minions, la production d’Illumination Studios et d’Universal Pictures termine en deuxième position avec 6087 entrées derrière Vice-Versa 2 (12 170 entrées) qui confirme son excellent départ en juin.
Pour le deuxième mois d’affilée, deux films d’animation s’invitent donc dans le top 3 du box-office fribourgeois. La troisième marche du podium revient quant à elle sans surprise au Comte de Monte-Cristo qui est devenu dès sa sortie le chouchou des critiques.
Mais si le film français semble faire l’unanimité dans les médias, ce n’est pas le cas de Moi, moche et méchant 4 qui, pourtant, le précède. Mais alors, comment expliquer son succès? «Je retiens déjà que sa seconde position derrière Vice-Versa 2 est logique», analyse Xavier Pattaroni, programmateur chez Cinemotion. «J’ai vu les deux films à une semaine d’écart et il n’y a pas photo. J’ai l’impression que la série Moi, moche et méchant s’essouffle. La production a toujours des très bonnes idées en termes d’humour, mais elle sert les mêmes recettes. L’intrigue part malheureusement dans tous les sens».
Malgré cet avis, partagé par une grande part des critiques cinéma de la presse francophone – mais pas par celui de La Liberté Etienne Rey – le long-métrage convainc-t-il le public dans les salles de Cinemotion? «A Bulle, nous avons eu 1500 spectateurs en cinq semaines. En comparaison, le premier film en avait amené 2200 en sept semaines, le deuxième 3263 en seize semaines et le troisième 3666 en douze semaines. Si son attractivité perdure dans le temps, le nouveau volet dépassera peut-être les chiffres du premier. Mais les résultats dépendent de nombreux facteurs. Notamment de la météo et de la concurrence. Cet été, il pleut beaucoup, ce qui amène souvent du public dans les salles, mais Vice-Versa 2 est face à lui».
En pleine période estivale riche en films d’animation, le risque, déjà en partie concrétisé, est que les familles et les adultes soient moins séduits par l’univers façonné il y a sept ans que par l’œuvre relativement récente de Disney qui bat actuellement de nombreux records autour du monde.
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