Rapport sur l’enseignement. Le syndicat critique les conclusions du canton de Fribourg
Le Syndicat des services publics estime que l’Etat interprète «à son avantage» les résultats de l’enquête présentée lundi. Selon le canton, le temps de travail des enseignants est en accord avec la clé de répartition ce que réfute le SSP.
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Chloé Lambert/photo prétexte
9 septembre 2024 à 16:26, mis à jour à 16:36
Présentée lundi matin par la Direction de la formation et des affaires culturelles (DFAC), l’étude ECOPLAN retient notamment que les enseignants employés à 100% travaillent légèrement moins que ce qui est prévu. La DFAC relève aussi qu’ils «sont très satisfaits» de leur métier. Cela n’est pas du goût du Syndicat des services publics (SSP), qui a réagi dans l’après-midi via un communiqué.
Selon lui, l’analyse que fait l’Etat de l’étude n’est pas conforme à la réalité: bien qu’il ait été relevé que les heures supplémentaires concernent les personnes avec un petit pourcentage de travail, le canton ne dit pas que le temps partiel est le modèle dominant dans les écoles. Ces enseignants fournissent 128 heures supplémentaires en moyenne (+ 6,7 points de pourcentage que leur temps de travail contractuel). Le SSP prend en compte un salaire moyen de 60 francs de l’heure pour estimer que l’Etat de Fribourg économise chaque année plus de 32 millions de francs «en heures de travail non rémunérées par le corps enseignant».