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Des militants qui se jouent des lois

En novembre 2018, des activistes du climat avaient joué au tennis devant les guichets de Credit Suisse à Lausanne. Le procès s’est ouvert ce mardi. La désobéissance civile sur le terrain politique est au cœur du débat

La partie de tennis improvisée dans les locaux de Credit Suisse à Lausanne s’est soldée par une intervention policière puis un procès au pénal. © Lausanne Action Climat
La partie de tennis improvisée dans les locaux de Credit Suisse à Lausanne s’est soldée par une intervention policière puis un procès au pénal. © Lausanne Action Climat

Christiane Imsand

Publié le 07.01.2020

Temps de lecture estimé : 9 minutes

Justice » Peut-on s’affranchir de la loi pour dénoncer une législation injuste ou attirer l’attention sur une juste cause? Telle est la problématique soulevée par les jeunes activistes du climat dont le procès s’est ouvert ce mardi à Renens. La question met la justice dans l’embarras. Elle interroge aussi les chercheurs.

Spécialiste en militantisme écologiste et directrice de recherche au CNRS français, Sylvie Ollitrault s’est rendue ce mardi en Suisse dans l’idée de témoigner au procès, mais elle fait partie de ces experts que le juge a refusé d’entendre. Interrogée par notre journal, elle estime que l’action des militants respecte tout à fait la grammaire de la désobéissance civile. «Ils ont mené une action non-violente sans chercher à échapper à la justice, ce qui r

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