En dépit de la boue: Les enfants du Mémorial Sekulic heureux malgré tout
Le plus grand tournoi jeunesse de Suisse a débuté le week-end passé sur terrains gras. Suite et fin samedi, avec le tournoi des juniors D.
Photos Jean-Baptiste Morel, texte Pierre Salinas
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Quand, samedi passé, les juniors E du FC Etoile-Sport quittèrent les terrains synthétiques de Gletterens pour s’exiler sur la pelouse naturelle mais gorgée d’eau juste à côté, il était dit que le préposé au lavage des maillots aurait du boulot plein les bras, comme autant de boue sous les crampons et partout ailleurs. Patauger dans la gadoue quand le soleil n’est pas au rendez-vous, c’est aussi cela, le Mémorial Sekulic! Scrupuleux de rien, surtout pas de quelques gouttes de pluie, nul doute que les footballeurs en herbe ont adoré. Les organisateurs, un peu moins. Forcément.
«On ne pense pas aux bénéfices. Si nous travaillons dur depuis des mois, c’est d’abord pour le bonheur des enfants»
Daniel Hausherr
«Il était clair que notre plus grand adversaire serait la météo. Mais que faire face à la nature? Rien. Nous avions bien un plan B, au niveau des parkings notamment, mais il était trop tard pour le mettre en place. Bien sûr, c’est dommage, mais le principal est que les équipes soient satisfaites malgré tout. Et selon les retours que nous avons eus, c’est le cas», explique le président du comité d’organisation Daniel Hausherr, en précisant que la journée de dimanche, escortée d’un vent salvateur, s’est déroulée sans heurts.
Sekulic: La fin des classements, mais pas de l’institution
Etalée sur deux sites, Portalban et Gletterens, et sur trois jours, la 52e édition du plus grand tournoi jeunesse de Suisse (510 équipes pour 4960 enfants au total) a commencé le week-end dernier pour prendre fin samedi, avec les juniors D. Les matches de finales sont prévus dès 16 h 30, à Portalban seulement. Déjà, et depuis longtemps, Daniel Hausherr scrute les prévisions du ciel, qui s’annoncent changeantes.
De quoi péjorer les bénéfices escomptés? «On ne pense pas aux bénéfices. Si nous travaillons dur depuis des mois, c’est d’abord pour le bonheur des enfants», rétorque Daniel Hausherr, pour qui l’esprit Sekulic doit vivre quoi qu’il arrive, orages ou pas.