Adossée à la façade du Café des Ormeaux, à La Tour-de-Trême, la jeune fille que nous rencontrons a le nez plongé dans la lecture d’un roman. Mais vous pourriez tout aussi bien la croiser un stylo à la main. «J’ai toujours un carnet sur moi. J’écris ce qui se passe, ce que je ressens, ce qui m’arrive», partage Ophélie Mauron.

Le 12 octobre, cette habitante d’Estavannens soufflera ses 18 bougies. Jusque-là, rien de particulier, si ce n’est que le même jour, la collégienne vernira son premier roman, déjà disponible en librairie: Au Café des Ormeaux. Une histoire dont la trame se déroule dans un contexte social difficile, à travers les années 1940-1950.

Cette autrice précoce cultive un goût de l’écriture depuis l’enfance. Sitôt qu’elle a su écrire. «Au début, c’était quelques phrases qui accompagnaient un dessin, comme dans les livres pour enfants.» Puis, vers la 4e et 5e primaire, la jeune Ophélie se met à noircir des carnets d’histoires de fées et d’elfes avec une amie.