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Saint-Aubin: Plus de 1800 oppositions contre l’abattoir de Micarna et le projet Agrico

La vague de contestation est inédite. La commune a dû engager du personnel supplémentaire pour abattre le travail supplémentaire lié à ces oppositions.

De gauche à droite: Michaël Willimann, syndic, Martial Becker, administrateur communal et Martial Pochon, responsable du Service technique de Saint-Aubin. © Jean-Baptiste Morel
De gauche à droite: Michaël Willimann, syndic, Martial Becker, administrateur communal et Martial Pochon, responsable du Service technique de Saint-Aubin. © Jean-Baptiste Morel

Chantal Rouleau

Publié le 27.08.2024

Temps de lecture estimé : 6 minutes

Le campus Agrico, et surtout le futur abattoir de Micarna, donne du pain sur la planche à la commune de Saint-Aubin. Quelque 598 personnes ou institutions ont fait opposition à l’un ou plusieurs des dossiers mis en consultation publique en lien avec le projet de la société filiale de la Migros. Début juillet, Micarna a en effet déposé la demande de permis de construire pour son nouvel atelier de transformation de volailles, qui doit remplacer celui de Courtepin. Six autres dossiers liés à ce projet ont été mis l’enquête au même moment (STEP industrielle, interconnexion des réseaux d’eau potable ou encore une plate-forme de mobilité). En tout, 1817 oppositions ont été déposées, tous projets confondus, indique la commune dans un communiqué. Une telle contestation est inédite, surtout pour une entité de la taille du village broyard (voir ci-après). L’administration communale a dû s’adapter et mettre les bouchées doubles pour faire avancer les procédures. Michaël Willimann, syndic, et M

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