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Opinion: Caserne de la Poya: une décennie de perdue

Quel sera l’avenir du site de la Poya en ville de Fribourg? C’est dès 2013, à l’annonce du départ de l’armée, que les autorités cantonales auraient dû commencer à y réfléchir, estime François Mauron, rédacteur en chef de La Liberté.

Cela fait déjà un an et demi que les soldats ont quitté la caserne. © Alain Wicht
Cela fait déjà un an et demi que les soldats ont quitté la caserne. © Alain Wicht

François Mauron

Publié le 24.06.2024

Temps de lecture estimé : 2 minutes

C’est long, dix ans. Mais cela peut aussi être très court, ou ressembler à ce temps immobile cher à l’écrivain Claude Mauriac. En novembre 2013, l’armée suisse présente son nouveau plan de stationnement. Entre autres annonces, elle fait savoir que la caserne de la Poya va être abandonnée d’ici à 2020 – une échéance finalement reportée à 2023. Charge est alors donnée à l’Etat (propriétaire des lieux) et à la ville de Fribourg d’imaginer le futur d’une zone de 46 000 m2 idéalement placée au sein de la capitale cantonale.

Depuis lors, plus rien, nada, silence radio. On a patiemment attendu que les soldats quittent la grande bâtisse militaire, qui a servi ensuite à abriter des demandeurs d’asile. Avant que le Service des bâtiments de l’Etat de Fribourg n’organise enfin, il y a trois mois, un atelier participatif sur l’avenir du site de la Poya.

Autrement dit, rien n’a bougé en dix ans, pas la moindre amorce d’idée quant au futur usage de la caserne. Pourtant, en 2013, feu Pi

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