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Château de Gruyères: Entre peinture et photographie, regarder la nature s’en aller

Thierry Raboud

Publié le 04.07.2024

Temps de lecture estimé : 5 minutes

La lumière ondoie dans les feuillages de l’été inespéré, tremble avec les ombres sur le gravier où poussent des fleurs rares. Il y a de l’air, il y a de l’art, sur l’esplanade du château de Gruyères. Une trentaine d’images rayonnent sous les frondaisons, d’autres encore illuminent les espaces intérieurs. Deux propositions inquiètes de nature, qui avec des moyens différents disent au fond la même chose: regardons où nous mettons les pieds, il est là, le paradis perdu.

Encore faut-il savoir le recueillir. Maya Rochat, révoltée climatique devenue militante du beau, a pu compter sur un couple de mycologues en herbe, qui a accepté de lui céder un vieux rétroprojecteur Kodak Carrousel pour autant qu’elle le débarrasse également des centaines de diapositives dont nulle institution ne voulait. «Parmi ces images de champignons, il y avait une série sur les fleurs sauvages en voie de disparition en Suisse. Ces images documentaires étaient si belles que je ne pouvais me résoudre à m’en s

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