La Liberté

Moscou va suivre avec "une attention maximale" le sommet de l'Otan

Le secrétaire américain à la défense Lloyd Austin (à droite) accueille le secrétaire général de l'OTAN Jens Stoltenberg lundi à Washington, pour un sommet de l'organisation largement consacré à la guerre en Ukraine. © KEYSTONE/AP/Kevin Wolf
Le secrétaire américain à la défense Lloyd Austin (à droite) accueille le secrétaire général de l'OTAN Jens Stoltenberg lundi à Washington, pour un sommet de l'organisation largement consacré à la guerre en Ukraine. © KEYSTONE/AP/Kevin Wolf


Publié le 09.07.2024


Le Kremlin a indiqué mardi suivre avec "une attention maximale" le sommet de l'Otan qui s'ouvre mardi à Washington. L'Alliance atlantique "considère la Russie comme son ennemi", affirme Moscou.

"C'est une alliance qui considère la Russie comme son ennemi, son adversaire. Une alliance qui, à plusieurs reprises, a déclaré ouvertement que son objectif était d'infliger une défaite stratégique à la Russie sur le champ de bataille", a déclaré Dmitri Peskov, le porte-parole du Kremlin, lors d'un point presse.

Il a assuré que Moscou allait suivre "avec la plus grande attention la rhétorique des conversations qui auront lieu, et les décisions qui seront prises" lors de cette réunion.

Les dirigeants des pays membres de l'Alliance atlantique, qui s'est élargie à 32 membres pour inclure la Finlande et la Suède depuis le début de l'attaque russe à grande échelle contre l'Ukraine en 2022, se retrouvent ce mardi à Washington pour un sommet censé confirmer son soutien à l'Ukraine. Le rendez-vous sera cependant dominé par le climat d'incertitude politique à l'approche de la présidentielle américaine en novembre prochain.

"Aucune frappe sur des cibles civiles"

Les pays de l'Otan fournissent depuis le début du conflit une aide militaire vitale à l'Ukraine, même si Kiev déplore un appui encore insuffisant pour repousser l'armée russe hors de son territoire.

Le président Volodymyr Zelensky, qui participera au sommet, devrait à nouveau plaider auprès de ses alliés occidentaux pour obtenir davantage de systèmes de défense antiaérienne, au lendemain de nouvelles frappes massives sur plusieurs villes ukrainiennes. Ces tirs ont fait au moins 37 morts et 150 blessés, notamment dans un hôpital pour enfants à Kiev.

M. Peskov a réaffirmé mardi la position russe, assurant que la Russie ne procédait à "aucune frappe sur des cibles civiles". L'Ukraine assure de son côté qu'un missile russe a directement frappé lundi l'hôpital pour enfants d'Okhmatdyt dans la capitale ukrainienne.

ats, afp

Articles les plus lus
Dans la même rubrique
La Liberté - Bd de Pérolles 42 / 1700 Fribourg
Tél: +41 26 426 44 11