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Alinghi battu d'emblée par le défi français

Alinghi a dû s'avouer vaincu pour la première régate de la Coupe Louis Vuitton © KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT
Alinghi a dû s'avouer vaincu pour la première régate de la Coupe Louis Vuitton © KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT
Alinghi a dû s'avouer vaincu pour la première régate de la Coupe Louis Vuitton © KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT
Alinghi a dû s'avouer vaincu pour la première régate de la Coupe Louis Vuitton © KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT


Publié le 29.08.2024


Alinghi Red Bull Racing a manqué son entame de Coupe Louis Vuitton.

Le défi helvétique s'est incliné face à l'Orient Express Racing Team, la seule équipe qu'il avait battue en régate préliminaire, pour son seul match disputé jeudi sur le plan d'eau de Barcelone.

Le staff d'Alinghi n'avait pas caché sa volonté de marquer les esprits pour ce premier duel du double Round Robin, qui l'opposait à l'équipe présumée la plus faible - et la moins bien préparée - parmi les cinq Challengers. Mais les Helvètes doivent déchanter après cette première journée de compétition.

Le premier des huit matches programmés durant cette phase préliminaire s'est soldé par une défaite, concédée pour 24 secondes. Un écart qui s'est réduit de moitié lors du dernier bord, l'équipage français ne prenant plus le moindre risque après avoir franchi la dernière bouée avec une marge de 48 secondes.

"On n'a pas réussi une bonne course. On n'a pas bien géré le départ et le vent instable", a pesté Maxime Bachelin, l'un des deux barreurs d'Alinghi en compagnie d'Arnaud Psarofaghis. Mais "nos cyclors ont effectué un super job", a-t-il néanmoins souligné lors d'une interview effectuée à bord de BoatOne.

"C'est assez frustrant"

Alinghi a été dominé tactiquement dès le pré-départ de cette régate inaugurale, Orient Express Racing Team parvenant à prendre d'emblée la tête. "Dans ces conditions, le départ est primordial. On n'a pas réussi le départ que l'on espérait", a concédé Nicolas Rolaz, l'un des régleurs de l'AC75 helvétique jeudi.

"Le fait d'avoir manqué notre départ nous a poussés à faire une manoeuvre supplémentaire et à nous écarter de nos adversaires", a analysé Nicolas Rolaz. "Nous sommes bien revenus au portant, mais au deuxième tour ils ont fait un super travail pour nous bloquer et nous empêcher de prendre le côté qu'on voulait", a-t-il ajouté.

"C'est dur de revenir, et c'est assez frustrant", a-t-il poursuivi, interrogé par Keystone-ATS à son retour à la base d'Alinghi. "Mais il faut aller de l'avant. On a encore beaucoup de courses à disputer, et beaucoup de belles choses à faire. Même si on espérait forcément mieux, on reste positif", a-t-il ajouté.

ats

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