La pandémie n’aura pas eu raison du journal des brandons de Payerne, qui est sorti samedi matin avec comme titre Le Merdier. Dire que tout cela avait commencé avec «un petit virus même pas menaçant: la Chine, vous pensez bien, c’est si loin ma brave dame!» selon l’édito. Mais de mutation en mutation, «c’est un peu moins impressionnant que l’Apocalypse, mais à la fin, c’est le résultat qui compte, pas vrai?»

Les plumiers des Brandons payernois

Les auteurs anonymes n’ont pas été épargnés. Ils ont dû ramer pour atteindre les 48 pages. «Heureusement qu’il y avait les élections», souffle l’un d’eux. Les municipaux actuels sont bien égratignés, tout comme ceux qui sont partis. Christelle Luisier Brodard, syndique devenue conseillère d’Etat vaudoise, est ainsi «Blanche neige». Elle avait choisi «trois nains dociles», avant de quitter «la forêt avec son page Ziquet laissant les trois nains seuls avec ses succès mais aussi ses casseroles». Perdus, les «Petits Laquais Radoteurs» se sont mis «à suivre les conseils des chefs de service dzos qui n’habitent même pas la Broye».

«Heureusement qu’il y avait les élections»

Entre autres anecdotes hilarantes sur l’actualité, il y a aussi cet encadré intitulé «Leur film préféré». Pour «Christelle» (Luisier Brodard), c’est Le Fabuleux destin d’Amélie Poulain, pour «La révision des statuts des tireurs», Retour vers le futur et pour Léa Bucher, qui lutte contre le harcèlement de rue, La Cité de la peur.