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L’art comptant pour rien

L’art comptant pour rien
L’art comptant pour rien
Publié le 29.04.2023

Temps de lecture estimé : 1 minute

Roman » Mettez en présence quelques artistes et producteurs en vue dans le milieu créatif parisien et laissez-les mijoter: vous obtiendrez Dimensions variables, un roman écrit à quatre mains par les plasticiens Pierre Escot et Hubert Renard. Ils brocardent de manière jouissive l’univers de l’art contemporain, où l’argent, le talent et le charisme font chambre commune pour le pire et pour le meilleur.

Qu’il s’agisse de conquérir Versailles, d’exposer dans une galerie branchée ou de gérer une créatrice d’une discrétion maladive, tous les coups sont permis. Côté artistes, impossible de rester insensible au personnage de Samantha, femme trans extravagante. Le lecteur s’amuse des combines qui se mettent en place, entre autres lorsqu’un certain Bernard Pinault fait la pluie et le beau temps à l’aide de sa fortune.

Au début, la diversité des tons, entre e-mails, journaux intimes et dialogues peut certes déconcerter. Mais on s’accroche: loin des bohèmes pittoresques, Dimension

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