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L'USS exige jusqu'à 5% d'augmentation des salaires

Pour Vania Alleva, présidente du syndicat Unia, de nombreuses personnes "se battent à chaque fin de mois avec des factures élevées et des salaires trop bas, qui leur permettent de moins en moins de vivre" (image d'illustration). © KEYSTONE/GAETAN BALLY
Pour Vania Alleva, présidente du syndicat Unia, de nombreuses personnes "se battent à chaque fin de mois avec des factures élevées et des salaires trop bas, qui leur permettent de moins en moins de vivre" (image d'illustration). © KEYSTONE/GAETAN BALLY


Publié le 02.09.2024


L'Union syndicale suisse (USS) et ses fédérations exigent des augmentations de salaire allant jusqu'à 5% l'année prochaine. Malgré la situation globalement bonne de l’économie, les salaires réels sont aujourd'hui inférieurs au niveau de 2019, dénoncent-elles.

De nombreuses entreprises n'ont "même pas" accordé la compensation du renchérissement, "ce qui allait de soi autrefois lorsque la situation le permettait", indique lundi l'USS. Selon elle, ce retard salarial doit maintenant être rattrapé.

Pour l'économiste en chef de l'USS Daniel Lampart, les bas et moyens salaires gagneraient aujourd'hui 300 à 500 francs de plus par mois si le potentiel de croissance salariale avait été exploité. "La forte augmentation du coût de la vie et la stagnation des revenus rendent impératives des augmentations de salaire substantielles pour combler l'écart salarial", renchérit la présidente du syndicat Unia, Vania Alleva.

Il y a deux semaines, la faîtière Travail.Suisse avait de son côté réclamé des hausses de salaires allant de 2 à 4% selon les branches.

ats

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