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Des armes à sous-munitions utilisées par quatre pays depuis 2023

Les responsables de l'Observatoire des armes à sous-munitions sont inquiets après le retrait de la Lituanie de la Convention d'interdiction de cet armement (archives). © KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI
Les responsables de l'Observatoire des armes à sous-munitions sont inquiets après le retrait de la Lituanie de la Convention d'interdiction de cet armement (archives). © KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI
Les responsables de l'Observatoire des armes à sous-munitions sont inquiets de la décision lituanienne de se retirer de la Convention d'interdiction de cet armement. © KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI
Les responsables de l'Observatoire des armes à sous-munitions sont inquiets de la décision lituanienne de se retirer de la Convention d'interdiction de cet armement. © KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI


Publié le 09.09.2024


Quatre pays, la Russie, l'Ukraine, la Birmanie et la Syrie, ont utilisé depuis 2023 des armes à sous-munitions. Sans surprise, l'Ukraine a fait face au plus grand nombre de victimes pour la seconde année consécutive, affirme un rapport publié lundi à Genève.

Aucun des pays en cause n'est l'un des 112 Etats parties à la Convention d'interdiction. Les civils constituaient 93% des 219 victimes l'année dernière identifiées dans neuf pays et les enfants près de la moitié des tués et des blessés, affirme l'Observatoire des armes à sous-munitions.

En Ukraine, plus de 1000 personnes ont été tuées ou blessées par cet armement depuis le début de la guerre il y a deux ans. Les restes d'armes à sous-munitions affectent davantage de terres agricoles que les mines antipersonnel et les mines antivéhicules réunies.

Au total, 28 pays ou territoires sont contaminés ou pourraient l'être. Parmi eux figurent dix Etats parties à la Convention. L'année dernière, moins de terres ont été dépolluées par rapport à l'année précédente.

ats

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