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Tennis

«Federer a voulu vérifier la machine»

Le Bâlois n’a pas manqué son retour, hier à Doha. Claudio Mezzadri était aux premières loges. Interview


 Pierre Salinas

Pierre Salinas

11 mars 2021 à 02:01

Temps de lecture : 1 min

Tennis » Roger Federer est de retour! Quatre cent cinq jours après sa défaite en demi-finale de l’Open d’Australie, le Bâlois de 39 ans, opéré du genou droit à deux reprises l’année passée et retombé à la sixième place mondiale, n’a fait qu’une bouchée de l’Anglais Daniel Evans, matricule 28 à l’ATP, hier au 2e tour du tournoi de Doha. Une bouchée, vraiment? Rectificatif: comme il pouvait s’y attendre, Roger Federer a souffert, lui qui s’est imposé 7-6 (10-8) 3-6 7-5 après un combat de 2 h 25 conclu sur un somptueux revers le long de la ligne.

S’il n’était pas au Qatar, Claudio Mezzadri (55 ans) n’a pas manqué une miette de ce «come-back» gagnant qu’il a commenté pour la télévision suisse italienne (RSI). Ancien capitaine de l’équipe de Suisse de Coupe Davis, joueur professionnel pendant plus de dix ans, le Tessinois a accepté de livrer «à chaud» ses impressions.

De manière générale, comment avez-vous trouvé Roger Federer?

Claudio Mezzadri: C’était pas mal, même plutôt bien. Et, évidemment, c’est encore mieux quand on gagne. Je l’ai trouvé très bon au service (13 aces, ndlr) et, physiquement, il a tenu le choc, même s’il a avoué qu’il était très fatigué à la fin. Sur le court, il a aussi dit que le résultat était presque anecdotique. Le plus important, c’est comment il se sentira demain (il affronte aujourd’hui le Géorgien Nikoloz Basilashvili/ATP 42), après-demain et les semaines à venir. Un retour est toujours un long processus. Quand on a remporté 20 titres du grand chelem aussi. Prudent, Federer a voulu tester la machine. Le but est clair: arriver à Wimbledon, fin juin, à 100% de ses moyens.

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