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Sports motorisés

Thomas Lüthi veut devenir champion du monde


23 mars 2017 à 05:00

Motocyclisme »   Thomas Lüthi entamera dimanche au Qatar sa 15e saison complète en championnat du monde. Le Bernois de 30 ans a expliqué ses plans et ambitions.

Vous affirmez régulièrement depuis plusieurs saisons votre objectif de décrocher le titre. Cette année aussi, c’est le cas?

Thomas Lüthi: Je veux devenir champion du monde. Prétendre autre chose serait un mensonge, et ce ne serait pas crédible. J’ai fini 2e en 2016, et on veut toujours faire mieux l’année suivante. Je suis conscient que je répète cela depuis longtemps, et que les attentes sont élevées parmi le public. Après la saison, certains thématisent sur le fait que je n’y suis à nouveau pas arrivé.

A quel niveau pensez-vous être avant le premier des 18 Grands Prix?

La préparation, surtout les tests officiels à Jerez et au Qatar, a certes été plutôt mitigée. Mais au final, j’ai l’impression que nous sommes dans la bonne direction en ce qui concerne les réglages de la moto.

Vous êtes donc confiant avant la course de dimanche sur ce circuit de Losail, où vous avez gagné l’an passé?

Nous sommes pas mal préparés. Lors des derniers tests, j’ai retrouvé une certaine constance. Mais l’important sera d’exploiter au maximum les essais dès jeudi afin d’être prêts pour la course.

Comment gérez-vous la situation quand tout va bien sur la moto?

Même quand on a du succès, il ne faut jamais se sentir trop sûr de soi. On doit essayer de pousser fort et de chercher la limite. Mais quand tu la dépasses, c’est la chute et la perte de confiance qui en résulte.

Partagez-vous l’impression qui nous fait dire que vous n’avez jamais piloté de manière aussi agressive que lors de la deuxième partie de la saison dernière?

Je ne dirais pas agressive, mais plutôt instinctive et efficace. Mais c’est aussi en rapport avec les succès. Ils te donnent davantage de confiance en toi, mais aussi dans les possibilités de la machine. Tout coule alors comme dans un jeu.

Lors des dernières saisons, les Kalex ont dominé en Moto2. Cette saison, Suter est de retour et KTM débute. Ces deux marques seront-elles dans le coup?

Absolument. Je crois en Suter, qui avait par le passé une machine qui pouvait gagner, mais aussi en KTM. Les deux seront rapides.

Est-ce une bonne chose d’avoir une concurrence plus forte?

Oui, c’est bien que plusieurs constructeurs soient sur la piste. C’est un championnat du monde, et la concurrence fait vivre le business.

Quel rôle joue la MotoGP dans votre avenir?

C’était super de tester la KTM MotoGP l’an passé. Lors des premiers tours, je n’en revenais pas. Mais j’ai vite trouvé mes marques. Cela m’a fait énormément plaisir, et aussi envie d’en avoir plus.

De tels essais sont-ils prévus cette année?

Non, mais cela me plairait de voir ce que je pourrais faire sur une bonne machine de MotoGP. Sur le plan du pilotage, il n’y a pas une grande différence par rapport à ce que nous connaissons depuis trois ans en Moto2.

Le problème en MotoGP est d’avoir du matériel compétitif face aux motos d’usine?

Exactement. Si tu n’as pas ces moyens, il est préférable de rester en Moto2 et de lutter pour des victoires et le titre. Pour l’instant, je suis bien où je suis.

En cas de titre mondial Moto2 au terme de la saison...

Les chances de monter en MotoGP seraient plus grandes. Mais le titre ne constituerait malgré tout pas une garantie. ats

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