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Sports motorisés

«J’aimerais monter en puissance»

Après sa blessure aux vertèbres l’automne dernier, Alain Schafer s’est lancé dans un contre-la-montre

Alain Schafer sur le circuit toujours très apprécié de Combremont-le-Petit, qui accueille ce week-end le début du championnat de Suisse.

 Giilles Liard

Giilles Liard

4 avril 2019 à 04:01

Motocross » On l’avait quitté, l’automne dernier, avec deux vertèbres cervicales et une dorsale brisées ainsi qu’un sternum endolori. Une chute à VTT, le 6 novembre 2018 alors qu’il peaufinait sa condition physique en vue du Supercross de Genève. Après un passage obligé sur le billard et des doutes finalement levés quant à la poursuite de sa carrière, Alain Schafer s’est lancé dans un contre-la-montre. Qu’il a remporté. Partiellement du moins. Parce que le trentenaire du MC Tout-Terrain ne ressent plus aucune douleur ni gêne dans la pratique du sport. En revanche, il accuse un important déficit d’entraînement: «Trois bons mois», estime l’infortuné.

Le Sarinois a renoué avec la salle de musculation et les séances de footing au début février seulement. Quatre semaines plus tard, il chevauchait sa Honda. «Le feeling revient gentiment, sourit-il. Mais le retard de préparation tonne comme une évidence.» Bonne nouvelle, il n’éprouve aucune espèce d’appréhension: «Je n’étais pas tombé à moto. Ceci explique peut-être cela. Cependant, j’ai roulé modérément au début, avant d’y aller en crescendo.» Chassez le naturel…

Les années se suivent…

Avant l’ouverture de la saison, agendée ce dimanche à Combremont-le-Petit (voir ci-dessous), Alain Schafer n’a disputé qu’une compétition, le championnat fribourgeois, les 23 et 24 mars dernier à Cordast. Face à un concurrent direct, le Jurassien Kim Schaffter en l’occurrence, le garçon a alors pu mesurer le travail qu’il lui reste à accomplir pour recouvrer l’entier de son potentiel: «Je faiblissais à chaque fin de manche. Il me manque des heures de roulage.»

A la veille du grand rendez-vous broyard, le Sarinois se retrouve quasiment dans la même situation que l’an passé à pareille époque lorsqu’une commotion avait péjoré ses premiers tours de roue. Ce constat, répétitif et aussi amer soit-il, ne le laisse cependant pas sans ambition: «Dimanche, j’aimerais bien m’approcher du quintette de tête, même si cela s’annonce compliqué. Au cours des trois premiers rendez-vous du championnat, qui sont rapprochés (15 jours, ndlr), j’espère sauver des points et monter en puissance par la suite.»

Vue sur le podium

En MX Open, le curseur sera placé haut cette année. Une escouade d’étrangers, à laquelle s’ajoutent quelques promus de la classe Swiss MX2 (dont le Liechtensteinois Luca Bruggmann, vice-champion de Suisse 2018), étoffera la catégorie. Ce qui n’empêche pas Alain Schafer de lorgner le podium final: «C’est mon objectif. Le niveau du top 10 de la classe Open sera élevé, cette année. Mais je ne roule pas pour terminer 10e. Si je peux me rapprocher du podium, le titre, qui sait?, ne sera peut-être pas très loin.»

Le Fribourgeois, qui entame sa 24e saison de motocross, court toujours après le seul titre national qui manque (encore) à son palmarès.

PROGRAMME

Samedi: cross Angora.

Dimanche, championnat de Suisse: dès 7 h 30, essais. A 11 h 25, 1re manche Minis 85 cmc; à 13 h, 1re manche Swiss MX2; à 13 h 40, 1re manche Juniors 125 cmc; à 14 h 20, 1re manche MX Open; à 15 h, 2e manche Minis 85 cmc; à 15 h 35, 2e manche Swiss MX2; à 16 h 15, 2e manche Juniors 125 125 cmc; à 16 h 50, 2e manche MX Open.

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