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Chroniques sportives

Chronique. New York a l’art de gratter le ciel

Le mot de la fin

New York, ville où la verticalité est toujours aussi reine. © Keystone

Marc Aebischer

Marc Aebischer

2 novembre 2023 à 17:25

Temps de lecture : 1 min

La Grande Pomme se cultive dans la démesure et on l’observe en croquant chaque quartier, en commençant par ses buildings sur Manhattan. On se brise la nuque à trop vouloir apercevoir leurs attiques. Non contents de gratter le ciel, ils finiront bientôt par le percer! Est-ce finalement par le béton qu’on atteindra l’au-delà? La rivalité avec Dubaï est rude alors l’hégémonie des hauteurs se glane à coups de truelles et à coût de briques, le dollar fièrement hissé.

Au Madison Square Garden, le cube central d’écrans surplombant le terrain de basket est si volumineux qu’on en oublie qu’il y a deux équipes en train de jouer dessous! Par contre, on n’oublie pas les 20 francs qu’on a payés pour une bière servie dans un gobelet. A ce prix, on mâche la mousse et on déguste chaque lampée comme si le houblon était un diamant liquide.

Point positif: le gobelet est si grand qu’il me permet d’y mettre mon nez quand je bois. Quiconque a déjà vu mon appendice nasal confirmera l’exploit, puisqu’il sert autant à dévier le vent qu’à respirer. Il doit être new-yorkais. Et pour info: un billet au 5e rang pour le match de février entre les Knicks et les Lakers de Lebron James coûte 12 500 dollars (taxes comprises). Vertigineux.

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