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Chroniques sportives

Chronique. Mon hygiéniste est une sainte!

Notre chroniqueur Marc Aebischer fait partie des rares personnes qui aiment aller chez l'hygiéniste. Voici pourquoi

De tels outils maniés par des mains de velours, cela donne presque une symphonie. © Caroline LM/Unsplash

Marc Aebischer

Marc Aebischer

4 décembre 2023 à 17:05

Temps de lecture : 1 min

Le mot de la fin » En tenue lunaire pour vous accueillir, gage d’une hygiène parfaite dans son cabinet, Sainte-Carolina vous couche sous sa lampe qui fait à la fois office d’auréole et de halo. Ou devrais-je plutôt parler de fée, eu égard à la minutie de ses doigts et à la douceur de ses gestes, qui sont des échos de sa voix.

Avant elle, aller chez l’hygiéniste dentaire s’avérait une souffrance. Je m’y astreignais avec la sensation d’aller faire une coloscopie par le haut, animé d’une envie très moyenne qu’on m’enfile toutes sortes de tuyaux dans l’orifice buccal puis de cracher au rinçage le sang de mes gencives. J’y allais à mon corps défendant, un peu comme on invite un végane à visiter la Micarna.

Je n’en veux point à mes ex-hygiénistes, bien entendu, car c’est une vocation absolument admirable! En effet, je me suis toujours demandé comment on pouvait vouloir passer le plus clair de sa semaine avec ses doigts dans la bouche d’inconnus pour faire place nette là où leur hygiène a failli. J’ai d’ailleurs la même admiration pour ceux qui décident de devenir gardiens de handball et de se faire tirer dessus à bout portant, sans casque ni herse au niveau du bas-ventre, par des athlètes surpuissants armés d’un ballon bien dur.

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