Chronique. la course d’obstacles du check-in
L’aéroport peut parfois être un labyrinthe frustrant. Surtout lorsque finalement, les passagers restent à terre. Notre chroniqueur Marc Aebischer nous raconte cette sensation.
Partager
Marc Aebischer
8 novembre 2023 à 17:20
En pénétrant dans l’aérogare, on se croit à un concert de The Weeknd… en pleine semaine! La file est si longue qu’on ne sait même pas où elle débute. Si chacun mettait ses mains sur l’épaule du voyageur de devant, on pourrait initier la plus grande chenille jamais réalisée. Il ne manquerait alors plus que la musique de la Bande à Basile!
La chenille est immobile mais le stress, lui, décolle déjà: sera-t-on assis côte à côte? Notre avion sera-t-il à l’heure? Car pour nous, rien n’est moins sûr. A ce rythme, on va plutôt aller visiter Annemasse que l’Andalousie! Et celui de derrière doit le penser fort aussi car il nous respire dans la nuque et sa valise nous pilonne les tendons d’Achille à chaque pas. Il a un tact très discret en termes de distanciation: c’est à peu près celle d’un pubis jusqu’au pissoir. Pas très Feng Shui l’ambiance.
La carte d’embarquement enfin en main après avoir certifié qu’on n’avait ni scie sauteuse ni catapulte au lithium dans sa valise, on monte à l’étage en découvrant avec effroi que la file a enfanté. C’est la chenille qui redémarre. Allez, toute la bande à l’asile, à à à la queue leu leu!
Ce contenu provient de notre ancien site web. Il est possible que sa mise en page ne soit pas idéale. En savoir plus