Logo

Basketball

Kovac et le Fribourg Olympic nouveau

Auteur de 17 points face aux Starwings, la «gâchette» tessinoise débarque à un moment charnière

Roberto Kovac a été le meilleur marqueur d’Olympic samedi à Birsfelden.

 Pierre Salinas, Birsfelden

Pierre Salinas, Birsfelden

6 mars 2023 à 02:01

SB League » Dix-sept jours après avoir récupéré la 2e place aux dépens de Vevey Riviera, Olympic retrouvait samedi le chemin des parquets de SB League. Rectificatif: la fenêtre internationale refermée, les Fribourgeois étaient attendus non pas sur le parquet mais sur le terrain caoutchouteux et dépeuplé de la Sporthalle de Birsfelden, une salle qui «n’est pas la meilleure», dixit Natan Jurkovitz, lequel parle encore de «match cocasse». Face à des Starwings portés par deux et non pas trois étrangers (lire aussi ci-après), l’ailier villarois et ses coéquipiers se sont moins amusés en première qu’en seconde mi-temps, qu’ils ont marqué de leur empreinte pour s’imposer 43-80. Deux périodes pour retrouver du liant, deux autres pour forcer la décision puis ouvrir le banc: les visiteurs ont passé une vitesse après l’autre, à l’image de leur nouveau «sniper», Roberto Kovac, qui a balbutié ses premiers ballons avant de régler la mire.

Car le retour d’Olympic à la compétition coïncidait avec celui de l’arrière tessinois de 32 ans sous le maillot fribourgeois, qu’il avait déjà porté entre 2011 et 2016. L’entraîneur Petar Aleksic était déjà là, Natan Jurkovitz, Boris Mbala et Arnaud Cotture également. «Je connaissais la maison et tout le monde m’a bien accueilli. Il y avait de la nervosité et les cinq premières minutes ont été compliquées, mais je me suis senti de mieux en mieux et j’ai fini par trouver mon rythme», analyse celui qui, après avoir quitté Saint-Léonard, a roulé sa bosse entre Genève et Massagno, où son aventure s’est terminée le mois dernier sur un coup de sang, en passant par Zagreb et Reykjavik.

3 sur 7 à trois points

Voilà pour le passé déjà lointain. Celui plus récent a vu Roberto Kovac terminer meilleur marqueur de son équipe. A son actif, 17 points à 3 sur 7 à longue distance. Une statistique fidèle à ce que peut apporter l’international suisse, qui a réussi son premier tir primé à la 13e minute alors qu’Olympic avait raté les… neuf premiers! «Avec ses qualités de shoot, Roberto ouvre énormément le jeu. Milos (Jankovic), Arnaud (Cotture) et moi allons pouvoir en profiter, se réjouit Natan Jurkovitz. Quand lui et Matt (Milon) seront ensemble sur le terrain, ça va faire des étincelles!» Deux «gâchettes» patentées valent mieux qu’une. Mais deux profils copiés-collés, n’est-ce pas un de trop? La question est posée. Le doute, lui, ne demande qu’à être levé.

Une chose est sûre: l’arrivée de Roberto Kovac oblige Olympic, qui a perdu Jonathan Kazadi jusqu’à la fin de la saison et Paul Gravet pour les deux prochains mois, à une énième remise à niveau. Le moment est d’autant plus critique qu’il doit emmener les pensionnaires de Saint-Léonard jusqu’à la finale de Coupe de Suisse, agendée le 1er avril. Déjà la date est dans toutes les têtes. Elle nécessite de soigner l’intégration du No 24 tout en redistribuant certains rôles. Seul meneur de métier, Yuri Solca n’en sera que plus important. En l’absence de Gravet et Nikolic, Natan Jurkovitz a, lui, quitté samedi son aile pour se muer en «homme d’intérieur». «Ce n’est pas ce que je préfère, avoue «Jurko», mais chacun doit aider comme il le peut.» Et d’ajouter: «Jusqu’au 1er avril, il faut prendre chaque match comme un apprentissage. Ce soir déjà (samedi), on a fait un grand pas vers le nouveau Fribourg Olympic.»

Ce contenu provient de notre ancien site web. Il est possible que sa mise en page ne soit pas idéale. En savoir plus