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«Me filmer pour promouvoir un produit m’a fait bizarre»


14 décembre 2020 à 02:01

Parle-moi de ton taf!

Devenir influenceuse, c’est l’expérience particulière qu’a tentée Chloé Guisolan, 20 ans. Témoignage.

«J’ai commencé cette activité en juillet 2020. J’arrivais au terme de mon contrat d’employée de commerce et je recherchais un emploi. Il se trouve qu’une de mes amies, ambassadrice pour une marque de cosmétiques depuis quelques mois, a publié sur ses réseaux sociaux une invitation à rejoindre son équipe. J’ai sauté sur l’occasion. Entre-temps, ayant été réengagée dans mon entreprise précédente, j’ai pu utiliser ce job comme un petit plus, un bonus.

Bien sûr, j’avais quelques a priori au départ. Je me demandais s’il y avait des conditions spécifiques, comme un nombre d’abonnés minimal sur mon compte Instagram ou un chiffre d’affaires à atteindre absolument. En réalité, ce n’est rien de tout ça. C’est un travail très libre, il n’y a pas de big boss dans mon dos pour me dire de mettre une story sur Instagram ou de vendre plus. Je fais la promotion d’un produit quand je veux, un peu comme si j’étais mon propre patron, puis je suis rémunérée en fonction de la quantité d’articles que je vends.

En clair, mon travail est très simple. Je choisis les produits que je souhaite tester selon mes besoins personnels. Ensuite, quand je vois qu’ils fonctionnent et que je suis satisfaite, j’en fais la publicité sur Instagram et j’en parle autour de moi. C’est d’ailleurs de cette manière-là, plus directe, que j’ai le plus de résultats.

J’avoue qu’au départ, faire l’influenceuse m’a fait bizarre. Quand je me suis filmée pour la première fois pour alimenter mes réseaux sociaux, je me suis dit que les gens allaient me juger. Finalement les réactions ont été plutôt positives. Seuls mes deux frères se sont gentiment moqués de moi! Et puis, on s’y habitue, après tout il faut s’assumer et ne pas écouter les critiques. Depuis, plusieurs autres marques m’écrivent ou s’abonnent pour me proposer des partenariats!» Eléa Jacquot

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