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Growl. les loups-garous envahissent le village

Dans Growl, trois morsures encaissées et les villageois se changent en loup.

7 mars 2022 à 02:01

J’ai testé pour vous » Cet hiver, j’ai rassemblé des potes pour tester un jeu intitulé Growl. Sortez votre meilleur bluff, et c’est parti!

Au premier abord, Growl ressemble étrangement au classique jeu du Loup-Garou, mais le principe est tout autre. Dans Growl, on est soit villageois, soit loup-garou, il n’y a pas de meneur, et l’ensemble du jeu se déroule les yeux ouverts. Fini donc les nuits interminables et les morts arbitraires lors d’un «conseil» foireux. Les interactions et le bluff prennent une place beaucoup plus grande et complexifient la stratégie de jeu que chacune et chacun doit mettre en place. Allez, c’est parti!

Le jeu commence, et je prends discrètement connaissance de mon rôle: villageoise. Je vais donc devoir essayer d’identifier les loups-garous pour leur infliger des blessures, tout en m’en préservant. Quant à eux, ils chercheront à distribuer secrètement des morsures à leurs voisins pour les changer en loup. Eh oui! En tant que villageoise, si je suis mordue trois fois, je ne meurs pas mais deviens loup-garou. Je rejoins alors leur camp, et je peux à mon tour «mordre» mes voisins, qui deviendront eux aussi des loups s’ils encaissent trois morsures. Les loups-garous se répandent donc parmi les villageois, qui sentent la menace s’approcher, sans pour autant savoir exactement d’où elle vient et vers qui diriger leurs attaques.

De la même façon que trois morsures conduisent à la transformation en loup-garou, trois blessures en main entraînent la mort du joueur, qu’il soit villageois ou loup-garou. Pour contrer les morsures, il existe également des cartes «charm», tandis que les cartes «salve» permettent de soigner les blessures. A la fin du jeu, qui dure grosso modo une quinzaine de minutes, il y a deux cas de figure. Si au moins un villageois a survécu, c’est le village qui gagne. A l’inverse, si l’ensemble des joueurs vivants sont des loups-garous – ou le sont devenus en cours de partie – alors c’est leur équipe qui l’emporte.

J’imagine que comme moi, vous n’avez plus envie d’entendre parler de transmission de virus. Alors laissons pour un temps cette réalité derrière nous, et profitons de nos imaginaires de loups-garous pour nous amuser un peu.

NASTASIA JEANNERET

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