Journaliste, le plus beau métier du monde

Parle-moi de ton taf!

Mehdi Piccand, 26 ans, est journaliste stagiaire (RP) à Radio Fribourg. Conquis depuis longtemps déjà par le métier, il raconte son parcours et sa passion.

«On dit souvent que le journalisme est le plus beau métier du monde. En tant que journaliste, on pose des questions à tout type de personnes et on s’intéresse à la vie des gens, à l’actualité et aux personnalités qui font le monde. J’aime particulièrement le média de la radio: c’est léger, pratique, intime, et on peut être réactif – le journalisme radio, c’est le métier de la voix et de l’imaginaire. Je ne pourrais pas décrire de journée type; souvent, on ne sait pas à quelle sauce on va être mangé. Il faut être flexible et savoir gérer son stress. A Radio Fribourg, j’ai la chance de toucher à tout: je modère des débats, fais du direct à l’antenne avec des invités, travaille comme reporter, présente le contenu de journaux ou fais des flashs infos.

La passion pour ce métier m’est venue par la fenêtre du sport. Petit déjà, je commentais des matches tout seul devant la télé. Aujourd’hui, j’ai élargi mes centres d’intérêt: culture, économie, etc. – dans ce milieu, il faut toujours suivre l’actualité et être curieux. C’est d’ailleurs parfois difficile de déconnecter complètement. Je me rappellerai toute ma vie de ma première apparition à l’antenne. Ça me paraît maintenant banal et j’adore l’adrénaline du direct mais la première fois, j’avais les jambes qui tremblaient!

Aujourd’hui, il y a de nouveaux défis à surmonter, comme l’adaptation de notre contenu pour le web et les réseaux sociaux. Je suis cependant persuadé que le métier de journaliste est essentiel, même s’il est difficile à porter dans l’espace public. J’ai souvent l’impression que de nombreuses personnes ne se rendent pas compte que c’est un métier de service public. On ne fournit pas que des informations brutes, il y a un gros travail derrière pour fournir des sujets qui intéressent le plus grand nombre avec des informations vérifiées.» Lise Schaller