Logo

Page jeunes

Je suis végane de toi

Cause animale, empreinte écologique, bienfaits pour la santé, refus de la malbouffe… Les raisons d’adopter le véganisme sont multiples. Témoignages

Le véganisme est devenu un mode de vie lié à une prise de conscience éthique et écologique.

Margot Knechtle

Margot Knechtle

2 mai 2022 à 04:01

Véganisme » «Je trouve à présent très bizarre et dérangeant de manger un animal mort», débute Myriam Bernard. «Et selon moi, c’est désastreux et injustifié de dépenser autant d’énergie dans la production de nourriture animale.» Depuis quatre ans, plus aucun produit d’origine animale ne se retrouve dans l’assiette de l’étudiante sage-femme de 26 ans.

L’impression de manger de la viande de trop médiocre qualité, une production trop énergivore et polluante, la cause animale, les raisons de devenir végane étaient, pour Myriam, évidentes et sa transition de végétarienne à végane n’a pas été difficile.

La cause animale, voici ce qui a principalement poussé Athénaïs Python à devenir végane, il y a huit ans. D’abord végétarienne elle aussi, c’est en apprenant que la souffrance animale ne se limitait pas à la viande qu’elle est devenue végane. «En mangeant des produits laitiers, je cautionnais en quelque sorte un système avec lequel je ne voulais rien avoir à faire», dit-elle. Journaliste pour le média Animaux-Parlement et vidéaste pour la Ligue suisse contre l’expérimentation animale et pour les droits des animaux, Athénaïs est activement engagée pour la cause animale: «Au début, j’ai pris une claque. C’est difficile de voir à quel point les animaux souffrent et à quel point je suis impuissante face à ça.»

Pas un effet de mode

«Je ne crois pas que le véganisme soit un effet de mode», affirme Margje Verschuren, diététicienne spécialiste en alimentation végétale à Fribourg. «Il y a comme une prise de conscience écologique générale. La question de réduire son empreinte écologique est plus que jamais d’actualité.» La supposition du véganisme comme une mode est aussi rejetée du côté de Myriam, qui rajoute même: «Il y a trop d’enjeux pour que ça soit une mode. Je pense que nous sommes toujours plus nombreux car il y a de moins en moins de contraintes à franchir le pas, c’est de plus en plus accessible, et c’est motivant!»

S’il existe des produits similicarnés qui imitent les plats à base de viande avec des produits végétaux, la diététicienne assure que tous les nutriments nécessaires à l’organisme humain, sauf la vitamine B12, peuvent être trouvés dans les plantes. «Il faut se supplémenter en vitamine B12, mais c’est une vitamine qu’on donne aussi au bétail. Autant le prendre soi-même», glisse l’étudiante.

Surveiller sa santé

«Dans chaque phase de la vie, aussi en période de croissance, il est possible de manger de manière végane. Il faut se renseigner, consulter un spécialiste si besoin et surveiller sa santé, mais la nature nous offre tout ce dont nous avons besoin pour nous nourrir sainement», explique Margje Verschuren. «Mes bilans sanguins n’ont jamais été aussi bons», sourit Athénaïs Python. «Je suis heureuse de mon choix, et j’aime me sentir en bonne santé et en forme pour continuer à pouvoir militer pour cette cause!»

Infos sur www.vegipass.ch

www.swissveg.ch

Ce contenu provient de notre ancien site web. Il est possible que sa mise en page ne soit pas idéale. En savoir plus