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Injection contraceptive. dire adieu aux règles?


4 avril 2022 à 04:01

J’ai testé pour vous!

La piqûre contraceptive: cette alternative méconnue à la pilule comporte bien des avantages. J’en ai fait l’expérience.

«En 2012, j’ai 16 ans, et mes règles, arrivées vers 12 ans, sont douloureuses et abondantes. On me prescrit une pilule pour réguler mon cycle et réduire mon flux. Cette méthode me convient pendant 8 ans, jusqu’en 2020, où je mets fin à une relation. Je dois me réhabituer aux préservatifs pour me protéger des infections sexuellement transmissibles (ISTs), et j’oublie parfois ma pilule. Inquiète, je cherche une autre contraception et une amie me parle de la piqûre contraceptive.

Intriguée, je découvre donc à 24 ans l’injection Depo-provera, qui évite une grossesse en empêchant l’ovule de se développer et en entravant le chemin des spermatozoïdes. Cette méthode me plaît, car elle supprime mes règles, qui me sont pénibles. La première injection est faite chez mon gynécologue et sera répétée tous les trois mois. Jugée plus efficace que les préservatifs et les diaphragmes, elle ne protège pas des IST et coûte une quarantaine de francs, tous frais payés. Son système est très pratique: dès la seconde injection, mes règles ont disparu, et le risque d’oubli n’existe pas. Fini, les douleurs et le flux abondant. Lors des premiers mois, de petits saignements, dits spottings, ont eu lieu, mais mon corps s’est vite stabilisé.

Ce médicament ne présente pas de risque d’infertilité. En revanche, il faut en moyenne 10 mois après la dernière injection pour espérer tomber enceinte. La notice indique qu’il est nécessaire de réévaluer, au bout de deux ans, si cette méthode demeure une bonne option, car son utilisation peut entraîner la perte du calcium des os et entraîner l’ostéoporose dans de très rares cas (moins d’une personne sur 1000). Mon gynécologue a précisé que toutes ses patientes, qui l’utilisaient depuis des années, ne rencontraient aucun problème. Une méthode méconnue, mais utile!» Velia Ferracini

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