«Ce qui me motive? Enrichir les plus jeunes»

Parle-moi de ton taf!

Océane Guex, 24 ans, nous parle du métier d’enseignant primaire, qu’elle exerce depuis maintenant deux ans.

«Pour la plupart de mes anciens camarades de la Haute Ecole pédagogique (HEP), être enseignant a toujours été un rêve d’enfant. Ce n’était pas mon cas, je me voyais plutôt journaliste. Mais pendant le collège, j’ai pris conscience que c’était un métier qui irait bien avec mon rythme de vie. Le bac en poche, je me suis alors dirigée vers cette voie, avec une spécialisation pour le cycle 1 (4-8 ans).

Actuellement, je m’occupe de classes enfantines, mais j’ai aussi eu l’opportunité d’enseigner chez les plus grands, la HEP nous formant pour tous les niveaux. La charge de travail reste identique, seules les tâches à préparer diffèrent: pour les tout-petits, on ne fait presque pas de fiches ou d’évaluations, les heures sont surtout consacrées à la création d’ateliers, par exemple des jeux.

Ce qui me motive dans ce métier, c’est de pouvoir apporter de ma personne, d’enrichir à ma manière les plus jeunes. Une chose qui m’a frappée quand j’ai commencé à enseigner, c’est de voir à quel point les enfants grandissent vite. Le plus flagrant, c’est après les vacances: quelques semaines suffisent pour les métamorphoser! Aussi, il ne se passe pas un jour sans que l’un d’eux ne fasse une remarque amusante – je tiens d’ailleurs un carnet dans lequel figurent les perles d’élèves.

C’est drôle de se dire que je suis aujourd’hui enseignante, car quand j’étais à l’école, se retrouver devant toute la classe était un moment que je redoutais. Mais au cours de ma formation, cela a changé. Les diverses présentations orales ainsi que les stages d’observation et pratiques nous préparent bien et on finit par être à l’aise devant les autres.

Quant aux congés, oui, il y en a beaucoup, mais ce n’est pas que du répit! C’est le moment idéal pour planifier et tester les nouvelles activités ou de changer toute la déco de la salle de classe, ce qui, mine de rien, peut prendre du temps!» Kessey Dieu