Logo

Page jeunes

«Beaucoup de danses racontent une histoire»


7 février 2022 à 02:01

Parle-moi de ton art!

Melanie Bader, 25 ans, étudiante en philosophie et histoire contemporaine à Fribourg, pratique la danse folklorique, une passion familiale, depuis son enfance.

«J’ai grandi avec la musique populaire suisse. Mes grands-parents étaient de grands fans de danses folkloriques, costumes traditionnels et cor des Alpes, qu’ils me faisaient découvrir par le biais de la radio et télévision. A l’école enfantine, j’ai rejoint le groupe folklorique des enfants, où je suis restée jusqu’à la fin de l’école secondaire. Puis, par manque de temps, j’ai malheureusement dû arrêter ce hobby. En 2018, j’ai revu une connaissance de l’ancien groupe folklorique qui m’a encouragée à participer à une répétition du groupe pour adultes de Guin. Depuis, je m’y entraîne tous les mardis.

Ce qui me plaît tant, c’est que beaucoup de danses racontent une histoire. Ce n’est pas seulement un enchaînement de figures ou de pas de danse, mais il y a un vrai fil conducteur. La musique et les figures, associées aux costumes des femmes et des hommes, permettent de plonger dans un autre monde. Pour moi, ce groupe de danse est vraiment comme une famille. Jeunes et moins jeunes, débutants et expérimentés échangent autour d’une passion commune et progressent ensemble, dans une bonne ambiance.

J’entends beaucoup de clichés sur la danse folklorique qui serait démodée et réservée aux personnes âgées, ce qui est faux. Notre groupe est hétéroclite et ouvert à tout le monde. De plus, beaucoup de jeunes aiment le côté traditionnel, mais qu’on adapte à notre temps. Nous faisons beaucoup de chorégraphies différentes, en s’inspirant de certains styles tels que le tango ou la danse en ligne.

Un autre aspect que j’affectionne particulièrement est le costume traditionnel, fabriqué sur mesure. Le mien m’a été offert par mon grand-père, malheureusement décédé en 2020. Il a toujours été mon plus grand soutien. C’est pourquoi ce costume signifie beaucoup pour moi, car il me rappelle mon grand-papa et me motive pour la suite.» Chiara Bovigny

Ce contenu provient de notre ancien site web. Il est possible que sa mise en page ne soit pas idéale. En savoir plus