Charly Mauron, La Tour-de-Trême
27 mai 2024 à 16:12
D’un côté, les plus verts défendent une nature idéalement vierge, jusqu’à promouvoir la décroissance pour éviter toute nouvelle marque de civilisation humaine sur un paysage abusivement déifié. De l’autre, certains acteurs économiques et les adeptes du progrès et du confort sont prêts à la sacrifier. La conscience citoyenne autant que le réalisme politique imposent d’inévitables compromis.
Oui, il faut améliorer notre autoapprovisionnement en énergie et nos opportunités se situent clairement dans le domaine de l’électricité. Le solaire et les éoliennes sont les sources de production à privilégier aujourd’hui, si l’on veut à la fois pouvoir utiliser davantage d’électricité et réduire notre consommation de produits pétroliers générateurs de gaz à effet de serre. Oui, il faut accélérer le processus en réduisant les contraintes et les obstacles qui empêchent son développement.
Mais cela ne doit pas se faire uniquement sur le dos des citoyens. L’impact des éoliennes est tout sauf négligeable, il faut donc privilégier l’efficacité, c’est-à-dire les construire là où il y a du vent et accepter de voir quelques crêtes se peupler d’hélices blanches au risque de perdre quelques oiseaux imprudents. Préférer les panneaux solaires sur les toits plutôt que dans un vallon alpin est une évidence, mais il faut racheter le courant produit à un tarif acceptable et ne pas ensevelir le propriétaire sous des règlements et contraintes rédhibitoires.
Je voterai oui à la loi sur l’approvisionnement électrique, en espérant que la sécurité que l’Etat me promet vaut les libertés que je concède.
Il serait intéressant que la Suisse divulgue l’état de chaque ruisseau afin que tout le monde puisse connaître la qualité des eaux. Ceci par une analyse du nombre d’espèces contenues dans chaque ruisseau puis un classement: de très bon à très mauvais s...
