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Courrier des lecteurs

Pour le film Ma Sarine, l’âge légal fixé à 6 ans!


Fabrice Wulliamoz, vice-prés. commission nationale du film et de la protection des mineurs

Fabrice Wulliamoz, vice-prés. commission nationale du film et de la protection des mineurs

7 mai 2024 à 15:05

Temps de lecture : 1 min

Je souhaite réagir à la Sortie des artistes du 1er mai sur Jean-Théo Aeby («Déconseillé aux…»). Jusqu’à la fin 2012, la classification des films était l’affaire des cantons, ce qui entraînait une forte disparité des âges d’admission au cinéma en Suisse. Depuis le 1er janvier 2013, la Commission nationale du film et de la protection des mineurs est chargée de la classification des films projetés au cinéma sur le territoire national.

Dans notre pays, l’âge légal pour un film est fixé par défaut à 16 ans. Le distributeur peut demander un abaissement de cet âge légal, en respectant certains délais. La commission va alors visionner le film pour fixer les âges. Une demande de processus de classification par âge entraîne des coûts pour le distributeur.

Il est vrai que pour un film comme Ma Sarine, un âge légal à 16 ans n’a pas de sens. Le film a été finalement visionné par la Commission nationale du film. Décision: âge légal 6 ans, âge suggéré 12 ans. L’âge légal d’un film est l’âge minimum pour pouvoir assister seul à la séance. L’âge suggéré est un âge indicatif moyen à partir duquel le spectateur devrait comprendre le film et y prendre plaisir. Enfin, il est à noter que la censure a été supprimée en Suisse en 2002 (article 17 de la Constitution fédérale de 1999)!


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