Zully Faralli, Neuchâtel
21 mai 2024 à 14:41
Le 21 mai a eu lieu la Journée mondiale de la diversité culturelle pour le dialogue et le développement. C’est un jour de commémoration de notre héritage commun. Cette richesse que nous avons héritée n’est pas matérielle, mais humaine, fondée sur le respect, la tolérance, l’égalité et l’éthique. C’est aussi un droit humain fondamental que nous devons partager.
Cependant, elle comporte également des risques de séparation, de conflits et de manque de communication. Il est important de rappeler que la diversité culturelle, ou le «vivre-ensemble», nécessite encore des efforts pour évoluer vers une société véritablement pluraliste et multiculturelle. Nous sommes des êtres sociaux. Notre lutte contre les stéréotypes n’est pas terminée, et le dialogue sans écoute ni compréhension n’est pas réalisable. Selon l’Unesco, 89% de tous les conflits actuels ont lieu dans des pays où le dialogue interculturel est faible.
Rappelons à notre Suisse ce que les autres cultures nous apportent: la cuisine, les quatre langues, l’art et l’architecture, l’éducation et la recherche, les traditions et festivals, l’économie et le commerce. Bien que des défis existent, ils peuvent être surmontés grâce à des politiques inclusives, à l’éducation interculturelle et à des efforts de communication et de médiation pour promouvoir la compréhension et la coopération entre les groupes culturels d’ici et d’ailleurs.