Roland Macherel, Fribourg
23 mai 2024 à 11:58
Logique qu’après la 13e rente, le peuple veuille continuer à lutter contre la vie chère en s’attaquant aux coûts de l’assurance-maladie. Un impôt insupportable grevant les budgets des familles et des retraités. Le parlement a sans cesse rejeté toutes propositions visant à traiter ce problème. La faute aux lobbys, aux manœuvres dilatoires et au laisser-faire. On a, paraît-il, le meilleur système de santé au monde. Mais le plus cher et le moins bien contrôlé.
Pour être bien soigné, l’assurance de base ne suffit pas. Il faut la complémentaire. Mais à quel prix? Sinon, c’est la galère de la santé à petite vitesse. Quitter la complémentaire, des franchises plus élevées: c’est faux et injuste. Hôpitaux et médecins veulent savoir comment on est assuré et les réponses conditionnent les traitements. La santé n’est pas un business. C’est un service. Aucun espoir ni confiance dans les gouvernements, le parlement, les assureurs-maladie, les pharmas, les acteurs mêmes de la santé.
Parmi les problèmes: les réserves de 130 milliards de francs dans certaines assurances sociales, les salaires scandaleux des cadres d’assurance, le nombre et les salaires des médecins spécialistes, l’envolée et les coûts des soins ambulatoires, les coûts exorbitants des médicaments, génériques y compris, la surconsommation des patients, des médecins, des hôpitaux. Tant de questions sans réponse!
Exigeons un plan clair et précis d’action. En attendant, préparons-nous, encore une fois, à secouer la léthargie de notre classe dirigeante et montrons-lui à nouveau la volonté et la force du peuple. Rendez-vous au 9 juin.