André Piccand, Enney
1 juin 2024 à 16:02
A Gaza, la guerre menée par Israël contre le Hamas depuis le 7 octobre a très vite tourné en une poursuite de ce que je considère comme du nettoyage ethnique qui dure depuis 1948, mais cette fois sous la forme expéditive d’un massacre, lequel n’aurait pas été possible sans l’armement et le financement des Etats-Unis et, plus généralement, sans la puissance qu’Israël doit au soutien indéfectible de pays comme le nôtre. A cet égard, il faut relever l’emprise politique d’Israël et de ses relais en Suisse.
Le groupe parlementaire Suisse-Israël compte 38 membres. Pour comparaison, le groupe Suisse-UE (GSUE) n’en compte que 24. Son but déclaré est la «défense des positions israéliennes». A la Commission de politique extérieure du Conseil national, il compte 11 membres sur 25 (contre six seulement pour le GSUE), dont Mme Bulliard-Marbach et Pierre-André Page. Pour ce dernier, les accusations contre l’UNRWA (qu’Israël, après quatre mois, n’a toujours pas prouvées) justifient de lui couper les vivres, avec pour conséquence inéluctable la mort ou des séquelles à vie pour de nombreux Palestiniens supplémentaires.
Et je n’oublie pas l’autre massacre, celui des Israéliens par le Hamas, ni les otages. Ce sont des crimes de guerre, au même titre que la prétendue riposte israélienne, et il ne me viendrait pas à l’idée de les minimiser en raison de l’oppression sanglante contre les Palestiniens durant les septante-cinq années précédentes. Les étudiants qui ont occupé les universités pour dénoncer la complaisance de la Suisse subissent des accusations d’antisémitisme alors qu’ils sauvent l’honneur du pays. Je rends hommage à leur courage.
Il serait intéressant que la Suisse divulgue l’état de chaque ruisseau afin que tout le monde puisse connaître la qualité des eaux. Ceci par une analyse du nombre d’espèces contenues dans chaque ruisseau puis un classement: de très bon à très mauvais s...
