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Courrier des lecteurs

Des habitants de seconde zone?


Matthias Rentsch, membre comité d'initiative H24, Morat

Matthias Rentsch, membre comité d'initiative H24, Morat

28 mai 2024 à 12:01

Temps de lecture : 2 min

Ce qui est très dommage avec les opposants à l’initiative H24, c’est qu’ils pratiquent le plus souvent du hors sujet quand il s’agit de distinguer la prise en charge entre les urgences vitales et non vitales. J’en veux pour preuve le dernier courrier de lecteur de Mme Pythoud-Gaillard (21.5), qui prend pour exemple le cas des AVC afin de démontrer qu’une prise en charge dans des urgences régionales est impossible. Sauf que les AVC comme les infarctus sont des urgences vitales et le bon réflexe dans ces cas particuliers est d’appeler le 144 pour un transfert rapide dans un hôpital central, à Fribourg, Berne ou Lausanne.

Le rôle des hôpitaux régionaux est de traiter l’écrasante majorité de toutes les autres urgences, comme le pratique très bien l’Hôpital intercantonal de la Broye (HIB), ce qui décharge les hôpitaux centraux et notamment l’HFR de Fribourg dont les urgences sont débordées. Néanmoins, si une urgence vitale se présente dans un hôpital régional, celle-ci sera stabilisée et le patient transféré vers l’hôpital central. L’HIB offre des urgences H24 et des urgences pédiatriques pour une région plus petite que le Sud fribourgeois.

De plus, ce service d’urgences, qui connaît une croissance annuelle de 4 à 6%, est en train d’être agrandi pour accueillir cette nouvelle patientèle et affiche des résultats financiers enviables. Pourquoi ce cercle vertueux est soi-disant impossible à Riaz quand il se développe à Payerne? Est-ce que les habitants du Sud du canton sont plus «dommage» que les Broyards?


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