Claude Wittmann, Marly
31 mai 2024 à 00:00
«Il n’y a eu aucune réclamation», s’est réjoui M. Jacques Meuwly, président du comité d’organisation du 35e Giron des musiques de la Sarine, à Marly (LL du 27.5). En voilà une ici, bien corsée, qui commence pourtant avec ma révérence aux musiciennes et musiciens qui se sont produits durant le week-end. Je ne suis pas un fan de fanfares, mais j’ai ouvert ma fenêtre est, qui se trouve à une soixantaine de mètres de l’église, pendant les concours. J’ai reçu de là un art subtilement maîtrisé et d’une beauté qui m’a pris. Dans le cimetière, j’ai croisé des artistes qui se préparaient. Dédication, passion, merci.
Revenons au giron: après les fanfares, vous avez fait trembler les murs des voisins à une magnitude inégalée (condamnable?) les vendredi et samedi soir, jusqu’à 2 h du matin. DJ live Act. Un tremblement des heures durant. Pourquoi? Et de quel droit? A quelques mètres de cette place du «village» vivent bien quelques humains dans leur force, fragilité, vulnérabilité, peut-être jeunes et en santé, peut-être retraités, peut-être malades ou handicapés.
Et là, excusez-moi de pousser pour une seconde jusqu’à l’ironie: heureusement, nous n’avons pas dû colorier des banderoles musicales pour nos façades ou reçu des somnifères pour nos nuits. Mais nous voilà bafoués et épuisés. A Marly, s’il vous plaît, reconsidérons quelques-uns de nos principes de cohésion sociale.
Il serait intéressant que la Suisse divulgue l’état de chaque ruisseau afin que tout le monde puisse connaître la qualité des eaux. Ceci par une analyse du nombre d’espèces contenues dans chaque ruisseau puis un classement: de très bon à très mauvais s...
