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Courrier des lecteurs

Ce droit légitime l’inhumanité


Alexandre Robatel, Prez-vers-Noréaz

Alexandre Robatel, Prez-vers-Noréaz

4 mars 2024 à 16:23

Temps de lecture : 1 min

Après l’horreur de la Deuxième Guerre mondiale, les dirigeants internationaux ont reconnu la nécessité de prévenir de futurs conflits mondiaux. Pour cela, ils ont créé l’Organisation des Nations Unies (ONU) en octobre 1945. Sa mission est de maintenir la paix et la sécurité internationale. La promotion des droits de l’homme et l’aide humanitaire font aussi partie des missions de l’ONU. Malheureusement, ils ont eu la très mauvaise idée de créer un droit de veto, cela afin de permettre à l’un des cinq membres permanents d’empêcher une résolution d’être mise en place.

Ce droit s’apparente plutôt à une possibilité pour un de ces Etats de maintenir le statu quo et donc dans certaines situations de soutenir les atrocités et les crimes contre l’humanité. L’ONU est donc dans l’impossibilité de remplir sa mission, malgré la volonté et le courage de ses dirigeants, par l’existence de ce droit à légitimer l’inhumanité… Les USA, membre permanent de l’ONU, ont depuis 1967 utilisé à 53 reprises leur droit de veto face aux résolutions de l’ONU concernant les violations des droits humains par l’Etat d’Israël… Le massacre actuel du peuple palestinien fait l’objet d’un nouveau veto américain. La prétendue légitimité que s’accordent les USA à déterminer qu’un Etat est un danger ou non pour l’humanité devrait être maintenant reconnue comme une évidente imposture.


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