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Économie

Conjoncture. La croissance du PIB ralentit au troisième trimestre

L'économie suisse a modéré son allure au troisième trimestre par rapport au précédent, mais a crû sur un an de 1,3%. L'industrie a peiné, quand le commerce et la consommation ont soutenu la production de richesse.

La principale impulsion à la croissance est venue du commerce (+1,4%), qui a connu une expansion considérable après quatre trimestres atones. Le commerce de détail, notamment, a affiché une progression vigoureuse (+1,0%). (archives)KEYSTONE/GAETAN BALLY

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ATS et AWP

Aujourd’hui à 09:25, mis à jour à 09:35

Temps de lecture : 2 min

De juillet à fin septembre, le produit intérieur brut (PIB) de la Suisse, corrigé des événements sportifs comme les Jeux olympiques ou l'Euro de football, a progressé de 0,2%, contre 0,4% au trimestre précédent, selon le communiqué émis vendredi par le Secrétariat d'Etat à l'économie (Seco). Cette publication confirme la statistique flash publiée mi-novembre.

Certaines branches du secteur des services ainsi que la construction et la consommation ont contribué à la croissance. A l'inverse, les exportations de marchandises et la création de valeur dans l'industrie manufacturière ont ralenti. Après une expansion vigoureuse au trimestre précédent, l'industrie chimique et pharmaceutique n'a guère progressé, tandis que les autres branches industrielles ont nettement reculé.

Dépenses publiques

La principale impulsion à la croissance est venue du commerce (+1,4%), qui a connu une expansion considérable après quatre trimestres atones. Le commerce de détail, notamment, a affiché une progression vigoureuse (+1,0%). Faisant écho à cette évolution, la consommation privée a enregistré une augmentation légèrement supérieure à la moyenne (+0,5%). Outre les achats de denrées alimentaires, ce sont surtout les dépenses consacrées au logement et à l'énergie ainsi qu'à la santé qui se sont accrues.

La consommation de l'Etat (+0,5%) a elle aussi progressé, tout comme les investissements dans la construction (+0,9%), avec pour corollaire une hausse de la valeur ajoutée dans ce secteur (+0,8%).

L'évolution malgré tout timide de la demande intérieure finale (+0,2%) s'explique par le nouveau recul enregistré dans un grand nombre de rubriques des investissements en biens d'équipement (-1,3%). Les dépenses dans les machines, les véhicules et l'informatique, entre autres, ont diminué. Les importations de biens et de services ont par conséquent légèrement fléchi (-0,4%).

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