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Économie

Salaire minimal. l’Union syndicale suisse exige 4500 francs au moins

Face à la baisse du pouvoir d’achat, l’Union syndicale suisse (USS) exige une hausse des salaires de 4 à 5% en 2023 et une revalorisation pour tout titulaire d’un CFC. Le patronat ne veut pas en entendre parler


Maude Bonvin

Maude Bonvin

16 novembre 2022 à 02:01

Temps de lecture : 1 min

Marché du travail » A mi-parcours, l’Union syndicale suisse (USS) lance un cri d’alarme. «Sous pression comme jamais, les salaires réels risquent de reculer», déplore son président, Pierre-Yves Maillard. Au moment où les négociations salariales arrivent en milieu de course, l’organisation syndicale a fait le point hier devant la presse à Berne. Si certains employeurs, comme ceux actifs dans l’horlogerie, ont compris l’urgence de la situation, d’autres ne jouent pas le jeu, selon Pierre-Yves Maillard, également conseiller national socialiste. Face à la baisse du pouvoir d’achat, la faîtière exige des salaires d’au moins 4500 francs par mois. Les titulaires d’un CFC devraient, eux, gagner au minimum 5000 francs. Un quart d’entre eux perçoit moins d’argent, essentiellement dans la boulangerie, la vente et le bâtiment.

Aucune rémunération inférieure à 4500 francs: n’est-ce pas introduire un salaire minimum, pourtant refusé par plus de 76% des Suisses en 2014?

Pierre-Yves Maillard: Nous parlons d’objectifs à atteindre par les conventions collectives de travail (CCT). Près de la moitié des travailleurs du secteur privé disposent d’une CCT. Pas nouvelle, cette démarche syndicale s’inscrit donc dans le cadre des négociations collectives. Et dans certains cantons, le salaire minimum a été accepté en votation.

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