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Économie

Hausse des dépenses de santé


16 novembre 2022 à 02:01

Etude » Les dépenses de santé augmenteront de 2,9% cette année, selon une étude du KOF:

Les dépenses de santé augmenteront de 2,9% cette année pour s’élever à 89,5 milliards de francs. La hausse atteindra 3,6% en 2023 et 3,1% en 2024, selon les prévisions du KOF. Pour 2020, la hausse devrait être de 4,4%.

Les dépenses de santé «augmentent moins fortement que les années précédentes, en comparaison avec les performances économiques», a indiqué hier le centre de recherches conjoncturelles de l’EPFZ (KOF). La hausse annuelle moyenne sera de 3,5% pour les années 2021 à 2024, contre 2,9% en moyenne pour les dix années précédentes et 4% pour la période 2001-2010.

Pour 2021, le KOF prévoit des dépenses de santé de 86,9 milliards de francs (9993 francs par habitant). Elles devraient s’élever à 89,5 milliards en 2022 (10 190 francs), 92,7 milliards en 2023 (10 416 francs) et 95,6 milliards en 2024 (10 612 francs).

Les dépenses de santé en 2021 représentent 11,9% du produit intérieur brut (PIB), contre 12% l’année précédente. Pour 2022, le KOF prévoit 11,6% et 11,8% pour 2023 et 2024. Pour les dix années précédentes, les dépenses de santé représentaient 11,1% du PIB et 9,8% pour la période 2001-2010.

De 2020 à 2022, la pandémie «a eu un impact considérable sur le système de santé suisse», écrit le KOF. Les conséquences devraient se faire sentir «pendant un certain temps», notamment parce que des traitements médicaux ont été reportés pendant les phases aiguës de la pandémie et en raison de la probabilité «difficilement estimable» de nouvelles vagues d’infections, de maladies graves et des conséquences à long terme des maladies liées au coronavirus.

La pandémie a entraîné en 2020 «une contribution à la croissance inhabituellement élevée de la part de l’Etat en comparaison historique pour la Suisse», souligne le KOF. Cette évolution s’est déjà inversée en 2021 et se normalisera d’ici 2024, en supposant que la pandémie ne nécessite pas un engagement financier accru de la part de l’Etat.

Le deuxième fait marquant de 2021 est «la forte contribution à la croissance des dépenses de santé supportées par les ménages privés», constate le KOF. Les coûts des tests Covid qui ne sont pas pris en charge ou qui ne sont pas remboursés par la Confédération devraient être en grande partie responsables de cette situation. ats

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