Les perspectives s'assombrissent pour l'industrie fribourgeoise, en raison de la crise énergétique, de l'inflation et des politiques monétaires. En revanche, le taux de chômage reste à niveau très bas.
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30 novembre 2022 à 16:13
Après une amélioration entre avril 2021 et février 2022, les indicateurs de l’industrie fribourgeoise montrent des signaux négatifs, à un niveau proche de celui qui prévalait lors du pic de la pandémie de Covid-19 ou lors de la période qui a suivi l’abandon du taux plancher par la Banque nationale suisse, indique le Service cantonal de la statistique, qui se réfère à la dernière enquête conjoncturelle du KOF, l’institut de recherche de l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich.
Les principaux obstacles relevés par les entreprises qui ont répondu à l’enquête résident dans une main-d’œuvre difficile à recruter ainsi que dans une demande insuffisante. Dans le secteur du commerce de détail, une légère amélioration des affaires est à noter. Les acteurs fribourgeois prévoient une éclaircie à moyen terme et se montrent plus optimistes qu’en moyenne suisse.
Sur le marché de l’emploi, les signaux restent positifs malgré les incertitudes. Le taux de chômage du mois d’octobre a connu une baisse de 0,1 point par rapport au mois précédent et atteint 2,0% (taux national à 1,9%). Par ailleurs, les demandes de réduction de l'horaire de travail (RHT) sont en baisse.
Le taux de croissance du PIB réel fribourgeois qui s’élève à 0,2% au deuxième trimestre 2022 (dernier chiffre disponible) s’est légèrement contracté mais se maintient proche de la moyenne nationale (0,3% pour l’ensemble de la Suisse).
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La Banque nationale suisse (BNS) a réduit, pour la troisième fois d'affilée, son taux directeur, profitant du ralentissement de l'inflation dans la Confédération. L'institut d'émission reste prêt à agir sur le marché des changes, si nécessaire.
