Point de vue. Boualem Sansal, emprisonné pour avoir trop nommé
«Nous avons à abattre les dictatures fondées sur l’idéologie», nous confiait ce printemps l’écrivain franco-algérien, désormais réduit au silence.
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Catherine Hélie
Aujourd’hui à 10:45, mis à jour à 11:35
Temps de lecture : 2 min
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«Malheureusement je ne pourrai pas m’entretenir avec vous sur ces sujets. La situation est très très tendue, nous sommes sous pression pour ne pas dire plus… Merci pour votre compréhension.» Le message, reçu en début de semaine, est signé d’un éditeur algérien, dont l’éloquent silence dit la violence du bâillonnement.