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Netflix. Mercredi Addams, la plus sadique des ados

Tim Burton revient sur Netflix avec une série sur le personnage de Mercredi Addams, fille de la famille la plus gothique du petit écran

Jenna Ortega interprète une épatante Mercredi Addams, bien aidée par La Chose.

 Olivier Wyser

Olivier Wyser

16 décembre 2022 à 12:19

Temps de lecture : 1 min

Enquête » Rassembler Tim Burton et La Famille Addams, c’était une évidence. Le réalisateur américain a nourri pendant longtemps l’idée d’une adaptation en animation stop-motion mais le projet a capoté et le voilà qui débarque aujourd’hui dans l’univers macabre de la famille la plus gothique du petit écran grâce au porte-monnaie bien garni de Netflix. Créée par Alfred Gough et Miles Millar (les séries Into the Badlands et The Shannara Chronicles), cette série nommée Mercredi s’intéresse tout particulièrement au personnage éponyme apparu sous le crayon de l’illustrateur américain Charles Samuel Addams en 1938, fillette anticonformiste aux éternelles nattes couleur de jais.

Si Tim Burton se contente de réaliser les quatre premiers épisodes de cette première saison qui en compte huit, le cinéaste n’oublie pas d’apposer son nom en grand sur l’affiche, comme il l’avait déjà fait à l’époque de L’étrange Noël de Monsieur Jack (1993), accaparant aux yeux du grand public l’œuvre du réalisateur Henry Selick. Ceci étant, on peut être indélicat et tout de même avoir un certain flair visuel. Mercredi en est la preuve.

Un air de déjà-vu

Dès le premier épisode, il saute aux yeux que les auteurs de la série ont eu pour ambition de moderniser le personnage de Mercredi Addams. La fillette était apparue pour la dernière fois en chair et en os sur grand écran au début des années 1990, sous les traits de Christina Ricci, dans deux longs-métrages réalisés par Barry Sonnenfeld, La Famille Addams et Les valeurs de la Famille Addams. Depuis lors il s’en est passé des choses. Dans le désordre, Mercredi emprunte aussi bien à la romance vampirique Twilight qu’à Harry Potter en passant par Stranger Things ou Veronica Mars. Le produit final est évidemment calibré pour un public d’enfants et d’adolescents et, à l’heure où nous écrivons ces lignes, le prénom de l’héroïne vêtue de noir est déjà sur toutes les lèvres dans les cours d’école de monde entier.

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