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Têtes chercheuses

Charlotte Laubard, bond vénitien

Elle a signé le pavillon suisse de l’actuelle Biennale de Venise et dirige le Département d’arts visuels de la Haute Ecole d’art et de design de Genève. Portrait


 Aurélie Lebreau

Aurélie Lebreau

19 juillet 2019 à 14:42

Têtes chercheuses (1/6) » Cet été La Liberté consacre une série à des femmes actives dans le domaine de la création. Prescriptrices dans leur discipline, elles dévoilent leur vision de l’art.

«Je ne peux en aucune façon imaginer que l’art soit une question hors-sol.» La voix douce mais ferme, le phrasé aiguisé, le regard perçant, Charlotte Laubard possède une idée très claire du rôle que doivent jouer l’art et la culture en général. «C’est une façon de changer nos représentations, de négocier avec nos propres subjectivités. Il s’agit toujours d’une expérience confrontante.» Pour les délires nombrilistes, prière de passer son chemin. Car l’art, selon la responsable du Département d’arts visuels de la Haute Ecole d’art et de design (HEAD) de Genève, doit s’enraciner au cœur de la société. Pour interroger, mettre en garde parfois, permettre le recul, faire rêver et pourquoi pas servir de catharsis. Pro Helvetia ne s’y est pas trompé au moment de choisir le curateur du pavillon suisse de l’actuelle Biennale de Venise. C’est vers Charlotte Laubard que la Fondation suisse pour la culture s’est tournée.

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