Logo

Le mot de la fin

Chronique. Quand l’aventure se présente…

Quiconque a déjà affronté la boue au volant le sait: quand l’aventure surgit, nous ne sommes pas tous des héros. © Audrey Odom/Unsplash

Lise-Marie Piller

Lise-Marie Piller

21 novembre 2023 à 15:40

Temps de lecture : 1 min

Comme vous, je me suis déjà insurgée contre ce cornichon de candidat de Koh Lanta, pas fichu de terminer le parcours du combattant, de monter une cabane à l’endroit ou de situer le nord. Mais à sa place, auriez-vous fait mieux? Quand l’aventure surgit, nous ne sommes pas tous des héros nés, comme je l’ai appris un soir de giron de jeunesse. Rembobinons.

Ce soir-là, le ciel se crashe: pluie diluvienne, éclairs, une vraie tempête tropicale… Assise sous la cantine, je n’ose imaginer ce qui se passe au tir à la corde, juste à côté. Reste que le radar de MétéoSuisse me recentre sur moi-même, car nous, nous sommes ni dans la zone jaune ou orange des intempéries, mais bien dans la partie… hardcore. Faut-il plonger sous la table, au cas où la cantine s’écroulerait? A moins qu’elle ne s’envole? Heureusement, l’orage finit par s’éloigner. Direction le parking champêtre, et en fait… c’est là que commence Koh Lanta, les cocotiers en moins, la boue et les copeaux en plus.

Ce contenu provient de notre ancien site web. Il est possible que sa mise en page ne soit pas idéale. En savoir plus

Dans la même rubrique

Le mot de la fin

Chronique. Un chauve peut en cacher un autre

Jusqu’à récemment, il n’y avait pour moi qu’un seul «Divin Chauve»: Harold Mrazek, ce basketteur fribourgeois qui a lancé des torpilles à longue distance pendant près de trente ans. Mais désormais, je voue une admiration analogue à un autre chauve, cel...