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Le mot de la fin

Chronique. Les enfants plus ou moins innocents

Le mot de la fin

Un enfant de la bande de Gaza recueilli dans un hôpital de Khan Younès. © Keystone

Pascal Bertschy

Pascal Bertschy

14 novembre 2023 à 10:05

Temps de lecture : 1 min

La vie d’un enfant vaut-elle la vie d’un autre enfant? La question se pose à propos de la tragédie de Gaza et de ses habitants, mais la réponse est connue. L’Histoire la répète: pour certains enfants, ça dépend. De leur pays, de leur famille, de leur photogénie et de bien d’autres critères.

Dans les régions arrosées par de généreuses pluies de bombes, c’est connu, les enfants poussent mal. Ces mauvaises graines ne filent pas droit, au point de tomber dans le même travers que leurs aînés. Résultat: ils se révèlent moins enfants que les autres, de même que leurs parents s’avouent moins humains que les autres humains.

Est-il décent de s’émouvoir des morts palestiniens comme on l’a fait pour les victimes israéliennes du 7 octobre et les otages du Hamas? Cet apitoiement sur les martyrs de Gaza n’est-il pas le fait d’antisémites ou, pire, de chiffes molles humanistes? En tout cas, c’est ainsi: il y a des morts moins poignantes que d’autres.

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