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Le mot de la fin

Chronique. Ferrat à l’école, ça pouvait servir

Le mot de la fin

Jean Ferrat au début des années 1960, du temps de Nuit et brouillard. © DR

Pascal Bertschy

Pascal Bertschy

8 novembre 2023 à 10:20

Temps de lecture : 1 min

L’amnésie est toujours tentante. En 1963, Jean Ferrat se dresse contre elle. Il écrit, compose et interprète Nuit et brouillard pour les victimes des camps de concentration nazis, déjà guettées par l’oubli moins de vingt ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale.

D’une lancinante poésie, la chanson serre la gorge. Aujourd’hui, pour la plupart, les moins de 40 ans n’en ont jamais entendu parler. Dans les années 1960 et 1970, des maîtres s’en servaient en classe.

Nuit et brouillard: très bien pour apprendre à des élèves l’horreur vécue par des millions de déportés. Certains élèves se souviennent toujours des paroles: «Ils étaient vingt et cent, ils étaient des milliers/Nus et maigres, tremblants, dans ces wagons plombés/Qui déchiraient la nuit de leurs ongles battants…»

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