23 mai 2016 à 16:15
En Suisse, les paiements électroniques effectués chaque année représentent 100 000 milliards de francs. La perception de 0,2% de ce montant générerait 200 milliards par an. Plus que le total de tous les impôts encaissés en Suisse (170 milliards). Techniquement très simple, ce système prévoit le prélèvement de 20 centimes pour une transaction de 100 francs.
Cette contribution ne serait pas limitée aux opérations sur les titres, mais aussi sur les paiements par carte de crédit: 20 ct pour 100 fr.! Si nous poussons la générosité à accepter un prélèvement de 40 ct, nous pourrions financer le revenu de base et supprimer tous les impôts payés en Suisse (y compris ceux des entreprises et la TVA).
Nous pourrions nous passer de déclaration d’impôts, l’économie serait assainie, car la Suisse deviendrait attractive pour les entreprises dont l’imposition serait beaucoup plus faible qu’actuellement et rendue rebutante pour la finance-casino, sans compter les avantages d’un revenu de base pour tous. Il ne s’agit pas d’une charge supplémentaire, mais du moyen de faire mieux avec ce qui est déjà notre réalité économique.
Qui dit cela? Marc Chesney, professeur de l’Uni de Zurich, et Felix Bolliger, gestionnaire de fortune. Alors? Nous voilà dans la dernière ligne droite et, selon les sondages, le revenu de base inconditionnel (RBI) sera rejeté.
Une majorité préfère donc payer 15% d’impôts, sans garantie d’emploi, trembler pour ses vieux jours et ne veut pas entendre parler de RBI. Difficile de croire que 2 + 2 = 4, puisque cette majorité déduit que le RBI est mathématiquement impossible!
Bernhard Hugo, Domdidier
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