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Une souris à la conquête d’Instagram

Page Jeunes - Coup de cœur • Grâce à une utilisation réfléchie de l’application Instagram, les petits dessins du Fribourgeois Loïc Apreda, alias Apredart, se taillent un joli succès à travers le monde, de la Gruyère à la Californie.

Rikiki, le personnage fétiche de Loïc Apreda, lit aussi «La Liberté».

Delphine Niederberger

Delphine Niederberger

2 novembre 2015 à 12:41

Utiliser un maximum les réseaux sociaux pour faire connaître ses dessins, c’est le parti pris de Loïc Apreda. La marque de fabrique du jeune Gruérien de 26 ans? Des dessins miniaturisés d’animaux qu’il accompagne souvent d’un objet réel. «Mon but est de faire le plus petit dessin possible avec un maximum de détails», explique celui qui effectue actuellement son service civil dans un home, comme animateur. Son personnage de prédilection, «Rikiki», une petite souris généralement accompagnée de son animal de compagnie, l’escargot «Georges», rencontre un succès grandissant sur Instagram.

Sous le nom d’Apredart, Loïc y poste ses réalisations, chacune récoltant en moyenne 1400 «likes». Même s’il est aussi présent sur Facebook, il utilise davantage Instagram. «C’est plus difficile de se faire connaître sur Facebook où il faut payer pour promouvoir une publication. Sur Instagram, il existe beaucoup de pages dédiées au partage de dessins: il suffit d’utiliser leur hashtag pour qu’elles diffusent des réalisations.»

Le dessinateur avoue tout de même avoir déboursé 45 francs pour que deux grosses pages de ce type - respectivement plus de 700'000 et un million de followers - partagent ses créations. «Pour augmenter les vues, il s’agit d’utiliser un maximum de hashtags, de choisir le bon moment dans la journée pour publier, de traiter un sujet qui parle à beaucoup de monde et de poser une question dans la légende: les gens répondront en tagguant d’autres personnes.» Effet boule de neige garanti: Apredart compte environ 25 à 30 nouveaux followers chaque jour, jusqu’à 50 lorsqu’il publie un dessin. A ce jour, ce sont plus de 14'400 personnes qui le suivent à travers le monde.

Grâce à cette diffusion mondiale, Loïc a été approché par une habitante de Californie qui lui a commandé des dessins pour promouvoir son site de vente d’habits pour enfants. Une ligne de carte de vœux, pour un site de vente anglais, est également prévue.

A titre personnel, il se verrait bien publier une série d’histoires pour enfants avec «Rikiki» («du style Monsieur Madame») ou une bande dessinée. «Que tant de gens apprécient mes posts, c’est super motivant», confie Loïc. Il songe à déposer un droit d’auteur, dans l’idée de pouvoir développer et gérer lui-même les produits dérivés et de faire de l’illustration un job annexe. 

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