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Unihockey. Floorball Fribourg assumerait une promotion en ligue A

L’objectif de la saison n’est pas celui-ci, mais les pensionnaires de la halle Sainte-Croix, 2es à l’heure d’aborder la dernière ligne droite du championnat de ligue B, ne refuseraient pas de monter parmi l’élite. Ont-ils les reins assez solides?

A l’heure d’aborder la dernière ligne droite du championnat, Floorball Fribourg occupe la 2e place du classement de ligue B. © Aldo Ellena

Pierre Salinas

Pierre Salinas

7 février 2024 à 17:10

Temps de lecture : 1 min

«A Noël déjà, Swiss Unihockey a demandé si on accepterait une éventuelle promotion. Ce n’est pas à l’ordre du jour, mais on ne s’est pas désistés: on a répondu oui.» L’occasion fait le larron. Président de Floorball Fribourg, Olivier Perroulaz, qui avait conduit les jeunes footballeurs du SC Guin au titre surprise de champions de Suisse inters A en 2018, preuve qu’il faut toujours croire en sa bonne étoile et que le destin fait parfois bien les choses, n’est pas du genre à se défiler.

Monter en ligue A, rebaptisée Lidl Unihockey Prime League (UPL), comme l’ont fait les femmes d’Aergera Chevrilles l’année passée? Bien sûr que l’idée trotte dans sa tête! «Mais, et je le répète, ce n’est pas l’objectif N1 de la saison, tempère-t-il. Quand, en 2022, j’ai repris la présidence, on s’était donné 4 à 5 ans pour jouer les premiers rôles en ligue B. Au final, c’est le sport qui décide et, parfois, cela arrive plus vite que tu ne le crois. Alors on se prépare gentiment, au cas où.»

Les travaux d’Hercule

Et si Floorball Fribourg devenait, dès le mois d’avril déjà, le premier club romand à atteindre l’élite de l’unihockey suisse? Pour ce faire, les protégés de Stefan Hayoz, 2es derrière Sarnen à l’heure d’aborder la dernière ligne droite du championnat, devront tel l’Hercule de la mythologie accomplir travaux sur travaux. A commencer par remporter deux séries de play-off au meilleur des cinq matches avant de défier, au meilleur des sept cette fois-ci, l’un des deux cancres de ligue A lors d’un barrage dont ils ne seraient a priori pas favoris.

Fribourg est ouvert à tout. A manger «la cerise sur le gâteau», dixit Olivier Perroulaz, aussi. Mais le club fribourgeois, qui gère une enveloppe annuelle de «4000 à 500 000 francs», a-t-il les reins assez solides? Et quelles contingences sportives, financières, structurelles ou encore logistiques un changement de catégorie impliquerait-il?

Bâton de pèlerin

«Il y a deux ans, nous étions au même niveau financier que Thoune, qui venait de descendre de ligue A. Ceci pour dire que Fribourg, d’un côté, n’en est pas très loin. Mais de l’autre, pour appartenir au top 8 de l’élite, il faudrait qu’il double son budget», expose David Krienbühl, président de Floorball Fribourg entre 2016 et 2022. Et celui qui a pris l’année dernière une autre présidence, celle de l’Association fribourgeoise d’unihockey (AFUH), de se poser cette question: «Est-il préférable de jouer les play-off en ligue B ou de végéter au fond du classement en ligue A? Pour avoir fait du sport moi-même, je connais la réponse…»

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